Récemment, une publication sur Twitter est devenue virale au Japon en révélant un phénomène inquiétant lié aux journées d'examen d'entrée à l'université. L'auteur rapporte que sa fille, une lycéenne, a été avertie dans son école de ne pas porter d'uniforme pour se présenter à l'examen en raison du risque de harcèlement sexuel. Selon la publication, les agresseurs voient ces journées comme une « opportunité » d'attaquer des jeunes qui, en tant que victimes, pourraient éviter de se présenter pour ne pas perdre l'opportunité de passer leurs tests.
La publication, qui a accumulé des milliers d’interactions, a déclaré :
- «On a dit à ma fille, qui est candidate à l'université, à l'école de ne pas porter d'uniforme le jour de l'examen, car cela augmente le risque d'être harcelée. La première raison pour laquelle je recommande des vêtements décontractés est la suivante… J'aimerais vraiment que les intimidateurs disparaissent du monde.».
Ce phénomène, connu sous le nom « Journée de la chance Chikan »a été officiellement reconnu par les autorités, qui ont prévenu que les agresseurs considèrent que Les victimes sont moins susceptibles de signaler des abus en raison de l’urgence d’arriver à temps à leurs examens.
Les réponses des utilisateurs sur les réseaux sociaux reflètent un mélange d'indignation et de propositions pour résoudre le problème :
- «J'ai vu des messages d'hommes utilisant des avatars d'anime célébrant ces jours et annonçant leurs intentions. C'est grotesque».
- «Les autorités devraient affecter des agents d'infiltration dans les trains pendant ces jours-là. Au moins, cela dissuaderait les intimidateurs.».
- «Penser à quel point les étudiants ont travaillé dur pour cette journée et qu'ils peuvent vivre quelque chose comme ça… c'est vraiment scandaleux.».
- «L'idéal serait de mettre en place des voitures exclusives pour les étudiants les jours d'examens.».
- «J'ai regardé une émission de télévision aujourd'hui qui suggérait que les adultes qui repèrent quelque chose de suspect demandent simplement si la personne va bien. Même un petit geste peut faire la différence».
- «Il est effrayant de penser que les harceleurs considèrent que le risque d'être arrêté est faible parce que les victimes préfèrent ne pas perdre de temps. Nous avons besoin de mesures plus strictes».
- «Je suis mère et je souhaite créer des groupes pour protéger les élèves. Nous pouvons les accompagner et nous assurer qu'ils arrivent en toute sécurité à leurs examens».
Face à ces inquiétudes, nombreux sont ceux qui réclament des mesures spécifiques, comme la mise en place de wagons dédiés aux étudiants ou la présence d'agents dans les trains lors de ces journées cruciales. D’autres suggèrent d’impliquer les adultes pour rester vigilants et offrir de l’aide en cas de besoin.
Le phénomène du « Chikan Chance Day » met en lumière une réalité alarmante au Japon, où même des événements aussi importants que les examens d'entrée sont éclipsés par des actes de harcèlement. L’indignation collective renforce la nécessité d’actions plus fortes de la part des autorités et de la société pour garantir la sécurité des étudiants sur la voie d’un avenir meilleur.